La nouvelle loi européenne sur la liberté des médias prétend protéger la presse, mais permet en réalité de censurer et de réprimer les journalistes et les voix dissidentes. Elle autorise des arrestations et des mesures de surveillance au nom de l'« intérêt public ».
Update 14.08.2025 : « Cette loi ouvre la porte à une censure totale ! » - Régis de Castelnau (Tocsin)

La répression des journalistes en Europe : une loi qui fait taire ceux qui dérangent
La nouvelle loi européenne sur la liberté des médias, est entrée en vigueur ce vendredi 8 août, dont Raphaël Glucksmann et Manon Aubry ont voté pour, n’est rien d’autre qu’un chef-d’œuvre de « protection » qui, au lieu de garantir la liberté d’expression, semble avoir été conçue pour réprimer ceux qui osent déranger l’ordre établi. Oubliée la fameuse « liberté » d’informer : l’UE vient de nous offrir un cadeau empoisonné, une loi qui prétend protéger la presse tout en lui coupant la parole, au nom de l’« intérêt public ».
Devinez qui a voté pour l'European Media Freedom Act :
— Jon De Lorraine (@jon_delorraine) August 10, 2025
La fine équipe qui sert de béquille à Macron et Von Der Leyen. pic.twitter.com/canj9mmFtH
Liberté de la presse… ou liberté de censurer ?
C’est avec un grand enthousiasme qu’Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, a salué cette nouvelle législation. Dans une déclaration pleine de bienveillance, elle a rappelé que la presse est « un pilier essentiel de notre démocratie ». Mais, comme souvent avec l’UE, derrière les grandes envolées sur la liberté se cachent des lignes légales beaucoup moins reluisantes.
Sur le papier, l’article 4 affirme qu’« aucun journaliste ne doit être forcé de révéler ses sources ». Mais, tenez-vous bien, une exception ouvre la porte à toutes les dérives : les États peuvent prendre des mesures coercitives – y compris l’arrestation – si elles sont « justifiées par une raison impérieuse d’intérêt général ».
Le texte précise même que les logiciels de surveillance intrusifs peuvent être déployés :
« lorsque cela est justifié par une raison impérieuse d’intérêt général ». « Les logiciels de surveillance intrusifs […] ne devraient être déployés que lorsque cela est justifié par une raison impérieuse d’intérêt général […] dans le cadre d’enquêtes relatives à des infractions […] passibles […] d’au moins trois ans d’emprisonnement ».
Autrement dit : espionner un journaliste devient légal si l’on estime que son travail touche à un dossier jugé “grave” – définition qui reste à l’entière discrétion des autorités.
En clair : si une vérité dérangeante se fait entendre, il suffit de dire qu’elle “perturbe l’ordre public” pour que l’on puisse museler le journaliste.
Les « complotistes » : des cibles faciles pour détourner l’attention
Le règlement désigne les plateformes en ligne comme responsables d’« amplifier les contenus clivants et la désinformation ». Mais nulle part il n’est précisé qui décide de ce qui relève ou non de la “désinformation”. Un flou qui permet de mettre dans le même sac les fake news grossières… et les enquêtes qui contredisent la version officielle.
Les fameux “complotistes” deviennent ainsi des cibles faciles :
1.Censure en ligne
- Déréférencement ou suppression de contenus sur les grandes plateformes.
- Restriction d’accès à l’audience, y compris par des algorithmes.
2. Blocage transfrontalier
- Si un État membre juge un contenu ou un média comme diffusant de la “désinformation”, les autres États peuvent coopérer pour bloquer son accès dans toute l’UE.
3. Perte de revenus
- Éviction des réseaux publicitaires.
- Exclusion de financements publics ou privés.
4. Surveillance renforcée
- Même si ce sont surtout les journalistes qui sont visés officiellement, les personnes accusées de diffuser régulièrement des informations jugées “fausses” pourraient se retrouver sous observation accrue.
5. Stigmatisation légale et médiatique
- L’étiquette “désinformation” ou “manipulation” peut discréditer définitivement une personne ou un média, même si les accusations ne sont pas prouvées.
En résumé, le texte établit un cadre dans lequel ceux qui seront étiquetés comme « complotiste » pourront être progressivement marginalisés, privés de visibilité, coupés de leurs revenus et potentiellement poursuivis si leurs contenus sont assimilés à de la “désinformation” dangereuse.
Le registre des propriétaires de médias : transparence ou fichage ?
Autre point : chaque État membre doit mettre en place « des bases de données sur la propriété des médias ». Officiellement, cela garantit la transparence. Officieusement, cela offre un outil de fichage parfait pour savoir qui possède quoi et ainsi exercer une pression économique ou judiciaire.
En revanche une plateforme de liberté des médias (budget: 2,9 millions d’euros) soutiendra les médias indépendants russes et biélorusses, existants et établis, qui travaillent dans l’Union européenne. Inutile de préciser que Russia Today reste interdit dans l’Union européenne. Être indépendant de la Russie, c’est bien. Être indépendant de l’Union européenne, c’est mal, c’est complotiste.
La liberté d’expression : une victime collatérale de cette législation
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Clause vague d’“intérêt public impérieux” : permet d’arrêter un journaliste ou de le surveiller de manière intrusive sans réelle limite juridique.
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Surveillance numérique autorisée : légalisation des logiciels espions contre des journalistes dans certaines conditions larges.
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Censure coordonnée : coopération renforcée entre régulateurs nationaux pour bloquer rapidement des contenus.
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Fichage des acteurs médiatiques : bases de données nationales sur les propriétaires de médias, exploitables politiquement.
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Définition floue de la désinformation : peut englober toute enquête qui gêne le narratif officiel.
Conclusion : vers une “vérité unique”
Cette loi s’attaque à deux fronts :
-
Les journalistes mainstream qui osent s’approcher trop près de la vérité.
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Ceux qu’on qualifie de complotistes, toujours trop bruyants.
Dans les deux cas, la liberté d’expression recule. Comme le dit le texte lui-même, ces mesures peuvent être déclenchées si elles sont « prévues par le droit de l’Union ou le droit national » et « justifiées par une raison impérieuse d’intérêt public ». Une formulation qui, dans la pratique, peut tout couvrir.
Dans cette nouvelle Europe de la « liberté », il est désormais plus facile de faire taire ceux qui osent remettre en question les narratifs dominants. Et soyons heureux d’être en démocratie, c’est la présidente de la Commission européenne qui nous le dit :
Scène incroyable ! (cf vidéo ⤵️)#Ursula Von der Leyen en Finlande s’adresse à des personnes qui protestent contre sa politique en leur disant qu’ils ont « de la chance d’être dans un pays de liberté d’expression alors qu’en #Russie ils seraient arrêtés » !
— Florian Philippot (@f_philippot) August 8, 2025
…Juste au moment où… pic.twitter.com/dyuUSirVKT
Source : Lemediaen442.fr
Informations complémentaires :
Dévier de la doxa est contre l'intérêt général donc les vrais médias résistants seront pourchassé davantage. Attention aux faux médias résistants tout de même car on pourra remarquer que pendant que dempart est censuré, rivarol attaqué et interdit de kiosque, france soit poursuivi, reynouard extradé et traîné devant les tribunaux, les faux résistants comme asselineau philipot tvl ont leur chaîne YouTube, quelques fois on les titille pour donner le change mais on leur fait rien. En général tous ces faux résistants ont un point commun, la soumission (visible ou cachée) aux juifs. Comme melenchon qui attaque Israël en public mais qui est franc maçon donc soumis au kahal.
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