Il n'exclut pas des "soldats au sol" alors qu'il y a déjà des troupes françaises stationnées en Roumanie, Philippe béchade à raison, cela ressemble à un 'script', Dieu sait où il nous emmènera, c'est là où les prophéties, comme celle d'Alois Irlmaeir sur la 3e guerre mondiale sont intéressantes (informations complémentaires).
Dans un entretien accordé à la BBC, le ministre dit n’exclure «aucune option» dans l’aide à l’Ukraine, cinq jours après l’utilisation de missiles à longue portée américains sur le territoire russe.
«Nous soutiendrons l’Ukraine aussi intensément et aussi longtemps que nécessaire.» Le message de Jean-Noël Barrot est clair. Dans un entretien à la BBC diffusé ce samedi, le ministre des Affaires étrangères exhorte les alliés occidentaux à aider Kiev dans sa guerre sans lui fixer de limites ni de conditions. «Pourquoi ? Parce que c’est notre sécurité qui est en jeu», argue le chef de la diplomatie française. «Chaque fois que l’armée russe avance d’un kilomètre carré, la menace se rapproche d’un kilomètre carré de l’Europe.»
Dans cette optique, Jean-Noël Barrot exhorte les Occidentaux à «ne pas fixer ni exprimer de lignes rouges» sur la portée et la durée de l’aide. Une déclaration lourde de sens, cinq jours après que Kiev a frappé pour la première fois le territoire russe avec des missiles américains de longue portée. Après le «feu vert» de Washington évoqué dimanche dans la presse américaine, l’armée ukrainienne a attaqué dans la nuit de lundi à mardi la région russe de Briansk avec ces armes allant jusqu’à 300 km de portée.
Après les États-Unis, la France pourrait-elle elle aussi donner son accord pour l’utilisation de telles armes ? Oui, «dans une logique de légitime défense», répond Jean-Noël Barrot, sans toutefois confirmer si des armes françaises avaient déjà été utilisées. Lundi déjà, le président français Emmanuel Macron avait jugé «tout à fait bonne» la décision américaine d’autoriser Kiev à utiliser des missiles à longue portée en Russie.
Supériorité russe totale en matière de vecteurs hypersoniques. pic.twitter.com/oK2G9BJqdh
— Stratpol (@stratpol_site) November 21, 2024
«Aucune option» écartée
Lors de cet entretien, diffusé au lendemain d’une rencontre à Londres avec son homologue britannique David Lammy, Jean-Noël Barrot a dit encourager également, sur le plan géopolitique, l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN. Une adhésion que le président ukrainien Volodymyr Zelensky appelle de ses vœux. «Nous sommes ouverts à une invitation», a affirmé l’hôte du Quai d’Orsay, indiquant que sur ce volet, la France fait pression auprès des «amis et alliés de l’Ukraine», pour «les rapprocher de nos positions». Quant à l’envoi de troupes au sol, qu’en pense le ministre ? «Nous n’écartons aucune option», a persisté Jean-Noël Barrot.
Une réponse qui fait écho à celle du président Emmanuel Macron, en février dernier. Lors d’une conférence internationale de soutien à l’Ukraine, le chef de l’État avait déclaré que l’envoi de troupes occidentales au sol en Ukraine ne devait pas «être exclu», estimant néanmoins qu’il n’y avait «pas de consensus» à ce stade pour cette hypothèse. Le chef de l’État prônait une «ambiguïté stratégique» assumée, «je n’ai absolument pas dit que la France n’y était pas favorable», avait-il déclaré, en précisant simplement que «ça a été évoqué parmi les options». En mai, c’était également dans un média britannique, The Economist , qu’Emmanuel Macron réitérait cette position.
Source : Le Figaro.fr
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