Bygmalion : Lavrilleux prend les devants et quitte l'UMP...

Parlera, parlera pas ? Entre ma femme et moi les paris sont ouverts... ; )

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Le fidèle bras droit de Jean-François Copé, qui a avoué un système de fausses factures dans l'affaire Bygmalion, va "se mettre en congé" de l'UMP.

Dans une lettre au secrétaire général par intérim de l'UMP Luc Chatel, transmise à la presse, Jérôme Lavrilleux affirme qu'il ne va pas attendre la réunion du bureau politique de la semaine prochaine pour être fixé sur son sort. "J'ai vraiment l'impression que tout est écrit d'avance [...], que la décision de la semaine prochaine du bureau politique est déjà actée", confie-t-il au micro de RTL. Avant d'ajouter : "J'ai l'impression d'avoir à affronter une sorte de justice d'exception, avec un peloton d'exécution qui est déjà réuni."

L'eurodéputé UMP évoque une "mascarade de procédure tronquée" pour justifier son choix de se retirer de l'UMP. Alors même qu'il avait adhéré au RPR en 1989 et qu'il était membre du parti depuis sa création. "Ceux qui ont lancé cette procédure le font pour de mauvaises raisons [...], pour régler des comptes par personnes interposées. Je pense clairement à François Fillon et sans doute à Alain Juppé."

Réponse de l'UMP : la procédure d'exclusion "se poursuit", malgré l'annonce par Jérôme Lavrilleux de son départ du parti. "Pour l'heure, la direction de l'UMP n'a reçu aucun courrier. Une procédure est engagée et elle se poursuit", a-t-on indiqué à l'UMP.

Système de fausses factures

Au micro d'Europe 1, Jérôme Lavrilleux a dit ne pas remettre en cause la version de Nicolas Sarkozy dans l'affaire Bygmalion. "Aucune raison de remettre en cause sa parole. Je n'ai jamais parlé de la société Bygmalion avec Nicolas Sarkozy, mais je n'étais pas la personne qui était en permanence aux côtés de Nicolas Sarkozy", affirme-t-il . "S'il dit qu'il n'en a jamais entendu parler lui-même, je n'ai aucune raison de remettre en cause sa parole. S'il le dit, c'est que ça doit sans doute être vrai", poursuit Jérôme Lavrilleux.

Jérôme Lavrilleux est mis en cause dans l'affaire Bygmalion, après qu'il a reconnu un système de fausses factures, mais n'a pas été mis en examen. Le politique avait dénoncé, en direct à la télévision, que la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2012 avait donné lieu à "un dérapage sur le nombre" de meetings et qu'un système occulte avait été mis en place pour éviter de dépasser le plafond autorisé des frais de campagne, soit environ 22,5 millions d'euros. Directeur adjoint de la campagne présidentielle de Sarkozy en 2012, Jérôme Lavrilleux avait menacé à la fin de l'été : "Pour le moment, je me tais. Mais si on m'exclut de ce parti auquel j'appartiens depuis vingt-cinq ans, alors je reprendrai ma liberté de parole et je parlerai".

 

Source : Lepoint.fr

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