Audiences : la chute inquiétante du temps passé devant la télé (Lefigaro.fr)

5 of 5 (4 Votes)

Bonjour à toutes et à tous, une bonne nouvelle pour commencer la journée, personnellement je vous l'ai dit, je ne regarde plus la télé depuis au moins 10 ans, et cette année je ne payerai donc pas ma redevance télévisuelle.

Et pour ce qui est des médias mainstream, ils ne servent qu'à entretenir une vision faussée du monde où tout se passe bien, où tout le monde est gentil (il ne faut pas effrayer les moutons pour qu'ils continuent à consommer).

Car comme nous l'expliquait Eric Stemmelen, TOUS les médias sont aux ordres et ils ne peuvent donc PLUS vous donner la moindre information valable qui irait contre le narratif du système mondialiste.

Et ça les gens doivent commencer à s'en rendre compte, aussi c'est motif d'espoir ; )

C'est donc pour cela que les petites structures comme la nôtre sont si importantes, nous sommes petits, agiles, et terriblement efficaces, et nous n'avons de compte à rendre à personne sauf à vous.

Amitiés,

f.

Mass Media
Au mois d’octobre 2021, la consommation de la télévision affiche une brusque et ample baisse.
362017845/stokkete - stock.adobe.com

Par rapport à 2020, la consommation de télévision par les Français a reculé de plus de 30 minutes.

Jusqu’ici, tout allait bien. À la faveur de la crise sanitaire et du long cortège de confinements puis de couvre-feux tout au long de l’année 2020, les Français, privés de sortie, avaient fini par retrouver le goût de la télé. Durant une année et demie, cette ferveur cathodique inattendue a fait grimper en flèche un audimat que l’on croyait moribond depuis longtemps. Et permis aux chaînes d’afficher de revigorantes audiences. Mieux : le petit écran était parvenu à conserver un temps une partie de ces bonnes audiences.

Mais apparemment, la fête est finie. Au mois d’octobre 2021, la consommation de la télévision affiche une brusque et ample baisse. Les téléspectateurs sont restés en moyenne 3h22 devant leur poste. Soit 34 minutes de moins qu’à la même période en 2020. Même en comparant à octobre 2019, c’est-à-dire avant la crise, la durée d’écoute chute de 23 minutes. Plus inquiétant encore, ce repli touche toutes les cibles commerciales. À commencer par la sacro-sainte ménagère de moins de 50 ans, privilégiée par les annonceurs. Beaucoup moins fidèle au poste, cette dernière est restée quasiment une heure de moins devant la télé comparé à l’an dernier et 30 minutes de moins par rapport à octobre 2019, soit respectivement 25% et 15% de baisse. Sur les 15-49 ans, par exemple, les scores ne sont pas mieux, avec un «temps de cerveau disponible» qui régresse de 41 minutes sur un an et de 29 minutes sur deux ans.

«Ce n’est pas une surprise. On rejoint une courbe pré-Covid, d’une consommation télé orientée à la baisse, constate le patron d’une régie d’un groupe audiovisuel privé. À cette tendance structurelle, s’ajoute un effet conjoncturel: cette baisse est accentuée par un effet rebond des envies de sortie des Français

Une baisse «plus importante qu’il n’y paraît»

Certes, cette dégringolade ne concerne pour l’heure que le mois d’octobre. Il faudra donc attendre pour savoir si la chute persiste au même rythme à l’avenir. N’empêche. Les chiffres, déjà mauvais, sont de surcroît en trompe-l’œil. Depuis mars 2020, Médiamétrie a modifié la mesure de l’audience afin d’y inclure la consommation hors domicile. L’organisme avait estimé que cela représentait une audience additionnelle de 10 minutes environ. Ce supplément d’audience aurait dû servir d’amortisseur. Or, il n’a pas réussi à éponger les pertes… «Et en réalité, cela veut dire que la baisse est plus importante que ce qu’il n’y paraît», résume-t-on dans une agence média.

Les chaînes de télévision ne montrent pour le moment aucun signe de fébrilité. D’abord parce que ce repli de l’audience n’a pas eu d’impact sur les prix des écrans publicitaires qu’elles vendent. «Nous sommes dans un contexte de sortie de crise et de reprise de l’activité. Effectivement, la demande des annonceurs pour accéder à ces écrans est aujourd’hui plus importante que le nombre de spots publicitaires disponibles», explique-t-on du côté d’une grande chaîne.

La télévision continue de jouer son rôle de mass media. Mais il faut quand même rester vigilant.

Un expert d’une agence média

«Comme la demande est forte, ils peuvent augmenter les prix», résume un expert d’une agence média. «Actuellement, l’audience baisse, mais lorsqu’un annonceur cherche de la puissance, il n’a pas d’autre choix que le média télé», analyse un observateur du secteur. «La télévision continue de jouer son rôle de mass media. Mais il faut quand même rester vigilant», alerte l’expert de l’agence média.

Mais si la baisse de la consommation télé s’accentue, l’attractivité du média sera amenée à diminuer et les revenus publicitaires baisseront mécaniquement.

Les groupes audiovisuels privés en ont bien conscience. C’est d’ailleurs toute la démonstration de TF1 et M6, qui plaident pour une fusion et la construction d’une offre numérique puissante. «Cette baisse de la consommation TV linéaire illustre l’importance de se déployer vers le streaming, avec des offres intégrant de la publicité et d’autres reposant sur le modèle de l’abonnement, sans publicité, en plus des chaînes de télévision traditionnelles.» En somme, il s’agit de retrouver par d’autres moyens le «temps de cerveau disponible» qui s’est évaporé sur le petit écran.

 

Source : Lefigaro.fr

 

Informations complémentaires :


Inscription à la Crashletter quotidienne

Inscrivez vous à la Crashletter pour recevoir à 17h00 tout les nouveaux articles du site.

Archives / Recherche

Sites ami(e)s