Immigration : Marine Le Pen rallie Nicolas Dupont-Aignan

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Personnellement, je pense que c'est une très bonne chose. Plus on aura d'opposants organisés face à Emmanuel Macron et son parti « En marche vers la dictature… », et mieux cela sera...

Dupont Aignant Le Pen 12 05 2018
La présidente du FN Marine Le Pen (D), et le président de Debout la France, Nicolas Dupont-Aignan, lors d'une
rencontre au siège du Front national, le 29 avril 2017 / afp.com/GEOFFROY VAN DER HASSELT

Du côté des Républicains en revanche, une rencontre avec l'homme fort de Debout la France est exclue, tout comme un potentiel ralliement.

C'est ce vendredi matin sur les antennes de BFMTV et de RMC que le leader de Debout la France, Nicolas Dupont-Aignan, a expliqué que Marine Le Pen, présidente du Front National, avait "signé" sa proposition de référendum sur l'immigration. Arrivé en cinquième position au premier tour de la dernière élection présidentielle, il avait rallié la fille de Jean-Marie Le Pen à l'occasion du second tour. 

"J'ai repris dans ma proposition de référendum (...) cinq points précis qui ont été proposés par Les Républicains, qui ont l'accord du Front national, qui ont l'accord de Debout La France", a expliqué le député de l'Essonne.

L'illusion d'une coalition

Son projet de référendum propose notamment le rétablissement des frontières, le vote de quotas annuels par le Parlement et la limitation de l'immigration familiale. 

"Marine Le Pen a signé ma proposition de référendum", a affirmé l'élu DLF, qui avait déjà proposé dimanche au président du parti Les Républicains (LR) Laurent Wauquiez et à Marine Le Pen une rencontre sur l'immigration, une "première brique pour la réconciliation des droites".

"Je veux une coalition, où chacun reste ce qu'il est, avec un programme commun de gouvernement solide", a-t-il insisté. "On (la droite, ndlr) ne reviendra pas au pouvoir et on n'aura pas une alternative politique si on n'est pas capable de s'unir sur un projet", a-t-il lancé."Ni accord, ni rencontre" pour Les Républicains.  

Virginie Calmels, vice-présidente déléguée des Républicains (LR), s'était opposée lundi à un accord avec Nicolas Dupont-Aignan. "Ni accord, ni rencontre", a renchéri mercredi Damien Abad, lui aussi vice-président LR. 

"Je vois la base qui est très différente de M. Abad ou de Mme Calmels", a rétorqué M. Dupont-Aignan.  

"Si la droite continue la guerre des ego, la petite guerre des chefs, la division, elle sera balayée de l'Histoire, et mon devoir c'est de proposer un chemin", a-t-il conclu. 

 

Source : L'Express.fr

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