La grande distribution se fait des super-marges sur le dos des consommateurs de produits bio

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On sait, hélas, que la grande distribution n'est pas étouffée par l'éthique, c'est dommage, le Bio peut être un énorme facteur de création d'emplois locaux et non délocalisables. Aussi, ils auraient pu en profiter pour montrer l'exemple et initier un cercle vertueux, mais l'appât du gain est trop fort pour ces gens-là, enfin, hélas, ça en dit long sur le reste... En ce qui me concerne j'ai converti ma femme au Bio (enfin en partie) et force est de constater que le supermarché Inter**** de mon village pratique des prix réellement prohibitifs. J'en ai parlé aux caissières et elles le savent bien, mais comme le village est un peu isolé, par conséquent la clientèle est captive (beaucoup de personnes âgées), le gérant en profite pour faire ce qu'il lui plaît... (en plus c'est un récidiviste, il est vraiment dans le besoin, il a quatre magasins...)

Bio 30 08 2017

46% du surcoût des produits bio provient des marges réalisées par les distributeurs, dénonce l'association de consommateurs UFC-Que choisir dans une étude rendue publique ce mardi.

Manger sain, choisir bio. Dans les supermarchés, le label AB s'est multiplié pour répondre à une demande croissante des autorités et de la population. Derrière les bonnes intentions, côté distributeur, pourraient toutefois se cacher les intérêts économiques d’un secteur qui n’hésite pas, selon l'UFC-Que Choisir, à réaliser des super-marges sur les produits issus de l’agriculture biologique.

D’après les conclusions d’une étude menée dans 1500 magasins par l'association, rendues publiques ce mardi 29 août, sur la consommation annuelle de fruits et légumes d'un ménage, la grande distribution réalise en effet 304 euros de marge brute sur le bio, contre 169 euros pour le conventionnel.

"Si les coûts de production sont plus élevés en bio (rendements plus faibles, main d'oeuvre relativement plus importante ...), ceci n'explique qu'à peine la moitié du surcoût du bio pour les consommateurs", détaille par conséquent UFC-Que choisir dans un communiqué. Car "46%" du surcoût "provient des sur-marges réalisées sur le bio par les grandes surfaces". Autrement dit, dénonce l’association, seule la moitié du surcoût du bio payé par le consommateur va à la production.

Un "frein rédhibitoire"

Les écarts des marges pratiquées varient entre les produits, précise cependant UFC-Que choisir. Alors que les fruits et légumes bio restent en moyenne 79% plus chers que les produits issus d’une culture conventionnelle, les poireaux bio enregistrent quant à eux une hausse de 191%. 163% et 145% de marges facturées en plus au consommateur pour les pommes et les tomates bio, deux produits parmi les plus consommés en France.

Un "frein rédhibitoire" donc à l'accès au bio pour de nombreux ménages, en particulier les plus modestes. De quoi interpeller l'Observatoire des prix et des marges, appelé à "faire toute la transparence" sur les pratiques commerciales qui entourent la vente, dans les grandes surfaces, des produits provenant de l'agriculture biologique...

 

Source : Marianne.fr

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