Présent dans les bonbons et le dentifrice, le dioxyde de titane sera bientôt banni

4.6 of 5 (12 Votes)

On s'était élevé contre cette hérésie (informations complémentaires), aussi c'est une très bonne nouvelle pour commencer la journée... ; ))))

Nanos Particules Bannis 18 05 2018
Certaines confiseries, sauces, épices et décorations pour pâtisserie ne portent pas la mention de nanoparticules sur
leur étiquette de composition | FOTOLIA

La secrétaire d’État, Brune Poirson annonce vendredi que le dioxyde de titane, additif connu sous le nom E171, va être interdit pour les produits alimentaires avant 2019. Il est utilisé notamment dans les bonbons et le dentifrice.

Le gouvernement va demander la suspension « avant la fin de l’année » de l’utilisation du dioxyde de titane sous forme de nanoparticules dans tous les produits alimentaires, a annoncé vendredi la secrétaire d’État Brune Poirson au Parisien.

La secrétaire d’État auprès du ministre de la Transition écologique Nicolas Hulot, en déplacement dans le Nord, doit annoncer officiellement cette décision dans l’après-midi lors d’une visite à l’usine de confiserie Verquin à Tourcoing.

Connu sous le nom d’additif E171

Cette entreprise, qui produit les bonbons « Têtes brûlées », a retiré de ses recettes le dioxyde de titane, substance dont l’utilisation sous forme de nanoparticules est dénoncée par les associations de consommateurs.

Le dioxyde de titane (TiO2) est un additif, connu sous l’appellation E171, sert notamment à blanchir et intensifier la brillance de confiseries ou du dentifrice. Il est utilisé dans de nombreuses applications (additif alimentaire, cosmétiques, médicaments), notamment pour ses propriétés d’absorption des rayons ultraviolets et son caractère colorant blanc. Il se présente, au moins partiellement, sous forme de poudre nanométrique.

Faut-il l’interdire pour les médicaments ?

L’association Agir pour l’environnement a salué dans un communiqué la décision du gouvernement de bannir le E171 sous forme de nanoparticules de l’alimentation des Français.

Mais elle a appelé le gouvernement « à élargir cette interdiction aux médicaments et cosmétiques ».

« Le peu d’évaluations effectuées en amont de la mise sur le marché des nanoparticules de dioxyde de titane ainsi que les nouvelles études apportant la preuve de la toxicité du TiO2 plaident pour une interdiction de l’ensemble des produits auxquels est exposée la population par différents biais (ingestion, voie cutanée, inhalation) », écrit l’association.

Le dioxyde de titane utilisé dans les médicaments a « pour seule utilité de colorer ou d’opacifier le pelliculage des comprimés et gélules », souligne Agir pour l’environnement.

 

Selon l’association, 4 000 médicaments contiendraient du dioxyde de titane (Doliprane, Dafalgan, Spasfon…).

Source : Ouest-france.fr

Informations complémentaires :


Inscription à la Crashletter quotidienne

Inscrivez vous à la Crashletter pour recevoir à 17h00 tout les nouveaux articles du site.

Archives / Recherche

Sites ami(e)s