Bonjour à toutes et à tous, j'espère que vous allez bien, j'ai pensé qu'il était intéressant de relayer ce témoignage. Pour rappel tout ce qui est données (data), et tout ce qui est 'stratégique pour notre pays' n'ont aucun secret pour l'Oncle Sam.... vous seriez étonné.... et même s'il faut utiliser des méthodes 'non conventionnelles' et plus encore..... alors les noms de ces syndicalistes 'réquisitionnables', je pense qu'ils ont aussi. Mais ça n'excuse pas la 'manière'.
Du reste, sachez que Mr Vladmir Poutine parlait très bien dans ce discours du 30 septembre 2022 de cet aspect des choses et de la façon dont les États-Unis (et donc UK) désiraient un monde 'uni-polaire' avec eux à sa tête, et violent notre vie privée tous les jours que Dieu fait et depuis des dizaines d'années.....
Et ce ne sont pas les seuls à le faire, ou, à le tenter.....
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Amitiés,
f.
Du dépôt de Mardyck, il est le premier salarié réquisitionné à accepter de témoigner. Mais c’est parce qu’il ne veut pas que ça continue de se passer comme il l’a vécu.
Jeudi, vers 18 h, Michael (1) a vu arriver deux gendarmes chez lui qui l’ont informé qu’il faisait partie des trois agents réquisitionnés le lendemain. « Les gendarmes ont été courtois, mais les enfants n’étaient pas préparés à ça. Je ne l’étais pas non plus. J’aurais pu leur dire, "les gendarmes vont venir, ne vous inquiétez pas". Dans la tête d’un enfant, il peut se passer beaucoup de choses », confie Michael.
Résultat, « ils ont été perturbés, il a fallu les calmer, les rassurer. Ça a été très compliqué. Ils en ont même parlé à l’école ».
Et de poursuivre : « Même si le point important c’est mes enfants, il y a aussi le voisinage. J’habite un lotissement, je suis affiché, ils savent que je travaille chez Total. En plus, il y a des chiffres sur mon salaire qui ont été balancés, qui ne sont pas du tout ça. »
Michael accepte bon gré mal gré la réquisition, « mais pas comme ça, pas à mon domicile. J’en ai parlé à mon chef pour qu’il prenne attache avec la préfecture afin que ça se passe autrement » s’il y en a d’autres. « Je veux que les gendarmes m’appellent pour me faire venir à la gendarmerie ou me donner un autre point de rendez-vous pour que je signe les réquisitions. Ou alors qu’ils mettent quelqu’un à demeure sur le piquet de grève. »
Mais « surtout, que ça se fasse à l’avenir de manière plus douce pour mes enfants. »
(1) Prénom d’emprunt pour garantir l’anonymat demandé par le salarié
Source : Lavoixdunord.fr via Cathy sur Twitter
