Covid-19 : l’hypothèse du rôle central du récepteur nicotinique de l’acétylcholine et ses implications préventives et thérapeutiques (APHP)

Source tout à fait fiable, puisque ce sont les hôpitaux de Paris, notre amie infirmière dans l'Est nous l'avait dit aussi. Mais si vous êtes fumeur ne prenez pas cela pour argent comptant, car nous avons aussi une amie qui est fumeuse, et pourtant elle a eu le Covid-19, pas d'hospitalisation, mais 15 jours très, très difficiles à passer. A contrario, j'avais entendu que lorsque le Covid-19 est là, le fait d'être fumeur est un facteur aggravant.

Merci à Chalouette pour l'info.

Nicotine 22 04 2020

Nicotine
 
Des chercheurs de l'AP-HP, du CNRS, de l’Inserm, de Sorbonne université, du Collège de France et de l’Institut Pasteur publient un article dans les Comptes Rendus Biologie de l’Académie des sciences qui postule un rôle central du récepteur nicotinique de l’acétylcholine dans la propagation et la physiopathologie de Covid-19.

Un premier constat, fait dès la publication des séries initiales de patients Covid-19, est celui d’un taux faible de fumeurs dans cette population. Ce signal, dont l’interprétation était impossible en raison de nombreux biais méthodologiques, a suscité une étude française prenant en compte ces facteurs confondants qui a confirmé que les fumeurs actifs sont protégés contre l’infection par SARS-Cov-2 (Miyara M. et al. Soumis, pour publication ; preprint disponible sur Qeios). Les raisons de cette protection ne sont pas établies mais la nicotine pourrait être un candidat.

Un second constat complémentaire suggère que l’infection par le SARS-CoV-2 fait intervenir le récepteur nicotinique de l’acétylcholine.

Compte-tenu de l’urgence sanitaire, il apparaît souhaitable d’évaluer rapidement l’impact thérapeutique des agents modulateurs du récepteur nicotinique, directs et/ou indirects, addictifs ou non-addictifs sur l’infection par SARS-CoV-2. Des études cliniques sont en cours.

 

Source : Aphp.fr via Chalouette